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Lors des cafés citoyens des 16 et 17 mars les Rennais ont fait part de leur attachement au patrimoine architectural de la ville. Si la nécessité des nouvelles constructions est admise, les Rennais attirent l’attention sur la préservation des constructions emblématiques de la ville et sur la nécessité d’une programmation urbaine qui associent de manière harmonieuse l’ancien et le contemporain. Les promoteurs sont appelés à la modération lorsqu’il s’agit de démolir.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Il faut, comme préciser plus haut, arrêter de détruire systématiquement le patrimoine de la ville, aussi bien l’habitat (récemment une maison à été amputé de sa partie mitoyenne, ce qui donne un bâtiment incohérent) que les monuments. Remettre en état les maisons remarquables qui sont des points d’intérêts dans les quartiers (les maisons rue de Redon qui sont aujourd’hui coincée en le centre Heloïse, d’une laideur incroyable, et un magasin qui a fermé). Il faut préserver le patrimoine du XIX ème siècle et XX ème siècle qui forme la majorité du patrimoine rennais. Plutôt réhabiliter que détruire, sans défigurer les bâtiments afin que ceux-ci restent des témoins du passé de la ville. L’éclectisme c’est bien mais il faut tout de même maitriser la hauteur et les façades des nouveaux immeubles qui font souvent tâches dans le paysage urbain (le “carré Voltaire” donne l’impression d’arriver dans un mur quand on arrive de la Rocade sur le bd Voltaire, vraisemblablement aucune prise en compte du paysage urbain sur ce projet). Et arrêter de vouloir tout verdir, la ville est minéral et a été conçue ainsi, respectons ce choix.
Tout à fait d’accord, arrêter de détruire des maisons typiques rennaises, préserver ce patrimoine et ce, dans tous les quartiers de la ville. Habitant rennes sud, le paysage urbains a énormément changé ces dernières années, de magnifiques maisons ont été détruites au profit d’immeubles impersonnels. Il faut des logements, soit, mais on n’est pas obligé de faire n’importe quoi et une fois de plus, on peut le faire en préservant le patrimoine et le cachet de notre ville.
Elsa, je suis tout à fait d’accord avec vous… et pour les quartiers nord cette fois.
-entrée route et rue de Fougères et on vient de le découvrir par l’affichage, rue Paul Painlevé;
Toutes de splendides maisons en pierre avec jardins arborés qui sont détruites pour d’affreux immeubles soit-disant BBC donc avec de toutes petites ouvertures.
Donc plus de végétation, 10 ou 15 fois plus de voitures puisque à chaque appartement il faudra bien des voitures!Cette entrée de ville fleurie avait toute sorte de végétaux : camélias, glycines, jasmins, palmiers… tout disparait.
Arrêtez de détruire les maisons, quelle qu’elle soit !!! vivre entre des immeubles, c’est ça l’avenir de rennes ?
Là où Bordeaux arrive a préserver une grande partie de son patrimoine, en ne conservant que les façades, ou en usant de pastiches réalistes, Rennes qui en a peu en comparaison, en détruit le maximum.
http://www.amispatrimoinerennais.org/?cat=23&paged=3
C’est vraiment dommageable pour l’image de la ville et pourtant je suis un pro densification et hauteur, mais pas au détriment du passé…
Je soutiens tous les commentaires précédents!!! La multiplication des immeubles cubiques sans aucune valeur esthétique ni identitaire est un vrai problème. La ville perd beaucoup de charme et de nombreux quartiers sont esthétiquement très pauvres. La liberté laissée aux quelques promoteurs immobiliers qui se partagent le marché rennais n’a pas été très concluante jusqu’à présent – doux euphémisme – et la ville devrait à la fois préserver le patrimoine et encourager une VRAIE innovation architecturale et esthétique, pas la multiplication d’immeubles à bas coût. Comme le mentionne le titre d’un livre du célèbre architecte Rudy Ricciotti, l'”architecture est un sport de combat”. Rennes Métropole doit enfiler ses gants contre le minimalisme esthétique et économique.
Je vais paraitre à contre courant, mais nous ne devons pas avoir peur de déconstruire des immeubles ou maisons insalubres pour faire place à de nouveaux logements: le coût d’une rénovation est souvent plus cher donc réservé à une certaine classe sociale.
Pour prendre l’exemple des quartiers Sacré-coeurs et Sainte-Thérèse: ces quartiers mutent. Les maisons sont revendues à des privés qui peuvent se le permettre (et je ne parle pas de ceux qui ajoute la piscine à l’arrière des maisons de cheminots…). Cherchez l’erreur: si on garde que des maisons alors on se confronte à une non-mixité sociale et à l’exclusion d’une grande partie de la population. [note un peu à part: c’est souvent les vendeurs qui vont chercher les promoteurs pour faire plus de plus-value… dans ce cas, je n’ai pas la solution miracle]
La solution des immeubles? non, ce n’est pas encore ça… on arrive effectivement à des projets sans valeurs architecturales ni confort de vie (la question des héliodons, de coeurs d’ilots, etc. est souvent oubliée ou mal traitée)
Que faire? Peut-être des petits collectifs, maisons de ville/groupées et habitat participatif (la demande est là mais peu de possibilité à cause du PLU) pour conserver l’esprit familial de Rennes + conserver les maisons et bâtiments à valeur architectural ou patrimoniale + revoir les obligations du PLU
Sur ce dernier points j’entends revoir les obligations qui ne permettent pas la densité. Les quartiers les moins denses et moins conviviaux sont ceux où la place de la voiture est la plus importante (le Blosne, Maurepas, Villejean) La voiture a bcp trop de place sur l’espace privé et sur l’espace public. Autour des stations de métro (moins de 200m.), pourquoi ne pas proposer un % de logements sans places de stationnements et 0.25 places de PK sur l’espace public (à la place de 0.5)? Dessinez des rues/voies partagées et non des boulevards (exemple un peu difficile à entendre car aménagements récents: mais le boulevard Fréville, je ne le comprends pas: pourquoi ne pas voir construit des maisons? La largeur est parfaite pour ça! et le semblant de nature n’est, pour le coup, pas intéressant car personne ne va se promener au milieu des pots d’échappements… ce qui me plait à Rennes c’est cette frontière verte/urbain avec la rocade. ce doigt vert pénétrant n’apporte pas, dommage, mais passons, il vient d’être fait, donc regardons ce qu’il reste à faire)
La question était démolir ou conserver: mais les deux mon capitaine! démolir, c’est parfois nécessaire. Mais n’oublions pas d’avoir une exigence, une audace architecturale et une écriture urbaine affirmée (le pire étant les immeubles insipides) + conserver les maisons qui doivent l’être: le droit de préemption doit être appliqué à juste titre: ce sera l’occasion de faire du logement social intégré à la ville par touches homéopathiques.
Est-ce que détruire des maisons de villes pour les remplacer par un petit pavillon avec une architecture aussi plate, cheap et non intégrée à un sens ?
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D’autant plus que le parking gaspille de l’espace en n’étant pas enterré sous l’immeuble.
Ceux qui disent que ‘construire’ et ‘préserver’ n’est pas conciliable, et que l’avenir consiste à faire table rase du passé, sont extrémistes, intéressés, ou sans imagination.
Et ils feront de Rennes une ville à leur image.
Construire en préservant, c’est possible à condition que nos élus, qui ont recensé au PLU ce qui mérite d’être préserver… s’engagent à ne pas autoriser la démolition de ce patrimoine qu’ils ont eux même recensé!
C.R.
Habitante du quartier sud gare, je suis déçue de la tournure que prend mon quartier. De belles maisons cararctéristiques de ce quartier sont démolies pour laisser place à des maisons toutes impersonnelles et identiques. Maisons carrées grises et noirs, tristes, peu d’ouvertures sur la rue, d’immenses portes de garages. N’y a t -il qu’ un seul architecte à Rennes ? Je n’ai rien contre l’architecture contemporaine, ce qui me derange le plus, c’est l’absence de couleurs et surtout le manque d’ouvertures sur la rue qui dénotent un repli sur soi, un manque de convivialité qui faisait le charme de ce quartier il y a 20 ans. Ce quartier est en train d’être dénaturé.
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