Le tracé de la Vilaine canalisée pose un véritable problème : soit on en complète la couverture parce que cette tranchée d’eau boueuse au débit quasi nul enlaidit la ville et accentue son clivage nord sud, soit on le découvre, mais il va falloir du génie pour en faire une oeuvre d’art trait d’union entre le nord et le sud.
Comment on fait les autres villes qui se font ainsi traverser par une rivière qui n’en n’est plus une, canalisée dans une tranchée étroite ? Peut appliquer leurs solutions à Rennes ?
Organiser une promenade au ras des rives parait difficile vu l’étroitesse du canal.
Alors pourquoi ne pas tirer profit de cet inconvénient et imaginer une promenade centrale suspendue, une sorte de “planches rennaises” agrémentées de verdure, de part et d’autre accrochée aux bords ? On pourrait ainsi préserver la place de la République couverte et 2 promenades de ce type vers l’Est et le pont Pasteur, et vers l’Ouest à la place du parking, vers le pont de la Mission.
Il faut juste de la volonté politique. L’eau boueuse, ça caractérise aussi la Garonne à Bordeaux. Et pourtant, je ne vais pas vous apprendre que ces quais bordelais sont en 2015 reconnus mondialement. Je ne demande pas ça pour Rennes mais au moins refaire la route, enlever ce béton triste, nettoyer les briques polluées et taguées des berges et mettre des arbres et un éclairage plus valorisant la nuit. Et également plus de place pour les piétons et vélos.
Je suis plus pour un embellissement des berges découvertes actuelles entre République et Maginot et une suppression du Parking Vilaine pour en faire un espace piéton et commercial à l’image de la Place de la République à Lyon (fontaine, manège, bancs, arbres, etc.)
L’expo Bouroulec aux Champs libres offre de nombreuses idées pour la Vilaine intra muros. A creuser, avec eux pourquoi pas ? Ils auraient sûrement une idée pour transformer le handicap de la vilaine canalisée en avantage créatif qui relookerait ces 2 km sans aucun intérêt aujourd’hui. En terme d’eau dans la ville, c’est certainement un projet majeur.